Dans les
pays où la pratique de l'euthanasie est légale, l'euthanasiant est
présent sous plusieurs formes, en effet il existe sous la forme
d'une solution par voie orale que le patient doit boire, mais
également sous la forme d'une solution par voie injectable. Ces
solutions sont de compositions différentes, mais leurs agissement sur
l'organisme sont très semblables.
a) Solution par voie injectable
Dans
le cas de la solution par voie injectable un « kit
euthanasie » a été mis en place en Belgique pour faciliter la
pratique de l'euthanasie par les médecins.
Ce kit est
composé de 3 baxters ainsi que d'une aiguille à 3 directions. Le
patient est d'abord endormi avec du pentothal ce qui cause la mort
dans 90% des cas. Le norcuron introduit par le second baxter paralyse
les muscles ce qui entraîne une asphyxie. Le troisième baxter du
kit contient du serum physiologique, sa seule utilité étant de
nettoyer les canalisations avant de retirer l'aiguille.
Cependant,
l'utilisation de ce kit n'est pas obligatoire pour la pratique d'une
euthanasie par voie injectable. Dans ce cas, une sédation profonde
du patient est possible si cette dernière a été demandée au
préalable. Il s'en suit ensuite une série d'injections :
b)
Solution par voie orale
Dans le cas
de la solution par voie orale, la procédure diffère. En effet, le
patient, s'il le souhaite peut prendre un antiémétique 1h au
préalable afin de supprimer les nausées et vomissement. Il est
également possible de réduire l'anxiété du patient (anxiolyse)
grâce à l'utilisation du Temesta Expidet, dont le principe actif est
le lorazepam, sous forme de comprimets.
Le patient
doit ensuite boire une solution composée de :
- 10g de pentorbarbital ou secobarbital
- 10mL de propylène glycol
- 20mL d'alcool
- 15mL d'eau
- 50mL de sirop d'écorces d'orange amère
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