a) En France
En France, aucune loi ne traite spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient (euthanasie active), quels que soient son état et sa volonté, est considérée comme un homicide : un acte de tuer volontairement selon le code pénal;
L'article 38 alinéa 2 du code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade.
L'article 38 alinéa 2 du code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade.
Juin
(1999 ou 2002), la loi concernant l’accès aux soins palliatifs
prévoit que « toute personne malade dont l’état le requiert a le
droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement »
- Loi Léonetti
En
Avril 2005, la loi Léonetti condamne une obstination déraisonnable,
ainsi elle donne au patient le droit au refus d’un traitement.
Cette loi ajoute que tous les moyens thérapeutiques sont nécessaires
pour soulager la douleur, permettant aux patients d’exprimer leurs
souhaits en ce qui concerne l’organisation de fin de vie. Celle ci
interdit l'euthanasie active et permet différentes formes
d'euthanasie passive "phase avancé ou terminale d'une infection
grave et incurable". Elle permet également de rédiger ses
directives anticipées ainsi que la sédation profonde.
La loi Léonetti autorise l’utilisation de médicaments permettant de limiter la souffrance des patients en fin de vie même s’il existe un risque d’abréger leur existence : « si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade, sans préjudice des dispositions du quatrième alinéa de l'article L. 1111-2, la personne de confiance visée à l'article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. ». Le patient peut refuser ces soins.
La loi Léonetti autorise l’utilisation de médicaments permettant de limiter la souffrance des patients en fin de vie même s’il existe un risque d’abréger leur existence : « si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d'abréger sa vie, il doit en informer le malade, sans préjudice des dispositions du quatrième alinéa de l'article L. 1111-2, la personne de confiance visée à l'article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un des proches. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. ». Le patient peut refuser ces soins.
- Code de déontologie médicale
En
France, le Code de déontologie médicale prohibe l’acharnement
thérapeutique mais préconise les soins palliatifs.
L'acharnement
thérapeutique est le
maintien artificiel en vie d'un patient mourant pour lequel on n'a
plus aucun espoir quant à l’amélioration ou la stabilisation de
son état physiologique : La personne ne peut plus vivre sans les
machines ou les traitements douloureux que l'on met à sa disposition
(respirateurs, médicaments avec de forts effets secondaires). C’est
un traitement médical considéré comme disproportionné par rapport
au soulagement que le patient en retire.
Le
problème du conflit entre la liberté du patient et les convictions
du corps médical se pose car le refus de cet acharnement peut
conduire à la mort du patient. La difficulté de la question du
non-acharnement thérapeutique se trouve dans l’infime limite avec
l’euthanasie qui est illégale dans de nombreux pays.
Les
soins palliatifs sont des soins actifs, délivrés dans le but de
prévenir ou de soulager des douleurs physiques ou des symptômes
désagréables d’un patient atteint d’une maladie grave. Ils
prennent également en compte les douleurs psychologiques. Ils ont
pour mission d’améliorer la qualité de vie d’un patient
présentant une maladie évolutive ou en phase avancée ou terminale
ou mettant en jeu son pronostic vital.
Les
médecins français restent tout de même peu formés aux soins
palliatifs ce qui entraîne une difficulté d’accès à ses soins
pour les patients.
- Projet de loi de F. Hollande :
Lors
de sa campagne, le président François Hollande fit part d'une
création de loi sur la fin de vie. En effet, celui ci s'est prononcé
pour une loi qui pourrait permettre à une personne atteinte d'une
maladie incurable de demander, dans un cadre "strict", une
"assistance médicalisée pour terminer sa vie avec dignité".
Depuis
la loi Leonetti de 2005, ce projet serait ainsi la première réforme
majeure.
L'élaboration
de ce nouveau texte évoqué dans le 21ème engagement de François
Hollande a pris du retard.
En
effet, l'Elysée avait annoncé en décembre 2012 qu'un projet de loi
sur la fin de vie serait présenté au Parlement fin juin 2013 mais
finalement la promesse du président de la République ne devrait
être tenue qu'en mars 2015.
b) Ailleurs en Europe
En Europe, certains pays ont donné une
sens légal à l'euthanasie sous différentes formes. La Belgique et
les Pays bas sont les deux premiers pays européens à avoir légalisé
sous certaines conditions l'euthanasie active qui, rappelons le,
consiste en une mort provoquée directement par un médecins sur un
patient grâce à l'injection d'une substance létale.
-La Belgique :
Le 28 mai 2002, la loi de dépénalisation de
l'euthanasie active est adoptée en Belgique après plusieurs années
d'hésitation. Cependant, la pratique de l'euthanasie est très
réglementée.
Une euthanasie peut être pratiquée suite à
l'application de la déclaration anticipée de volonté, rédigée
par le patient quand ce dernier était en mesure d'exprimer son
souhait, ou après une demande expresse d'euthanasie du patient, si ce
dernier est en mesure d'exprimer sa volonté actuelle de mourir.
Cette demande est écrite et signée, cependant le patient n'est pas
forcément l'auteur de cette demande, dans le cas où il est dans
l'incapacité d'écrire (ex : paralysie). Cette demande doit
également avoir été formulée moins de 5 ans avant que le patient
ne puisse plus formuler sa volonté de mourir, en présence de 2
personnes majeures dont l'une au moins ne retire aucun intérêt
matériel ou financier à la mort du patient.
En Belgique, certaines conditions doivent être remplies
pour qu'une pratique d'euthanasie soit réalisée. En effet, au
départ, seules les personnes majeures en mesure d'exprimer leur
volonté étaient susceptibles de se voir accepter une demande
d'euthanasie. Cependant ces conditions ont été revues en 2014, dans
le but de permettre aux mineurs d'accéder à une pratique
d'euthanasie.
Aujourd'hui, une pratique d'euthanasie ne peut être
effectuée légalement que si celui qui la souhaite est majeur,
mineur émancipé ou mineur doté de sa capacité de discernement. De
plus :
- La demande doit être réfléchie, volontaire et répétée sans aucune pression extérieure.
- Le patient doit être dans un état de souffrance psychologique ou physique constante et insupportable qui ne peut pas être apaisée
- Si le patient est mineur, la souffrance qu'il subit doit être due à un accident ou à une maladie incurable qui entraîne la mort sous peu de temps.
Il est également important de noter qu'un médecin
n'est pas obliger de pratiquer une euthanasie s'il ne le souhaite
pas, de même qu'aucune personne qui le refuse n'est obligée de
participer à une euthanasie. Cependant, si le médecin accepte de
pratiquer l'euthanasie suite à la demande de son patient, il doit au
préalable impérativement s'entretenir avec un autre médecin sur la
possibilité de pratiquer l'euthanasie de façon légale dans le cas
de son patient, après avoir discuté avec le patient de toutes les
possibilités thérapeutiques possibles, afin de s'assurer que la
pratique de l'euthanasie est la seule solution raisonnable. Le
médecin doit également s'entretenir avec les proches du patient si
ce dernier le souhaite ou avec l'équipe médicale en contact avec le
patient.
Il doit également s'être écoulé un mois entre le
moment où le patient formule sa demande, et le jour où l'euthanasie
est pratiquée, afin de laisser le temps au patient de se rétracter
s'il le souhaite.
On
peut cependant noter des dérives quant à l’application de la loi.
Les règles établies ne sont pas forcément respectées. En
Belgique, selon une enquête menée en 2007, la moitié des cas
d’euthanasie seraient des euthanasies non déclarées. La déclaration
de la pratique d’euthanasie serait plus rare lorsque le patient est
âgé de plus de 80 ans, lorsque le temps estimé de vie est de
moins d’une semaine ou lorsque la demande d’euthanasie n’a pas
été discutée avec d’autres personnes que le patient. Malgré les
rapports officiels de la commission de contrôle disant que tout se
déroule sans problème, 20 à 40% des euthanasies seraient
pratiquées par des infirmières alors que la loi stipule que seuls
les médecins sont autorisés à la pratiquer. De plus, aucune
sanction n’est prise contre les médecins pratiquant l’euthanasie
sans déclaration, et le taux s’élève aux alentours de 20%.
-Les Pays-Bas :
C'est
en 2002 que les Pays Bas adoptent une loi qui dépénalise
l'euthanasie active ainsi que le suicide assisté. Aux Pays-Bas, le
rôle du médecin est primordial. En effet, c'est lui qui doit
décider si la pratique de l'euthanasie est la seule solution
envisageable pour soulager les douleurs du patient, qui doit avoir
formulé sa demande d'euthanasie directement ou par le biais de
déclarations anticipées, si ce dernier n'est pas en mesure
d'exprimer sa volonté. Cependant la loi impose des règles afin de
limiter les dérives.
Tout
d'abord, un second médecin doit être consulté avant que la
pratique d'une euthanasie n'ait lieu. Dans le cas d'un patient
souffrant de troubles mentaux, 2 médecins doivent avoir été
consultés au préalable, dont au moins 1 psychiatre. De plus, la
patient qui effectue la demande doit être âgé de plus de 12 ans.
Il est possible de pratiquer une euthanasie sur un patient qui n'est
pas capable de formuler sa demande si une déclaration écrite le
formulant a été rédigée auparavant et si le patient est âgé
d'au moins 16 ans. Le patient doit subir des douleurs insupportables, impossibles à soulager et avoir discuté avec son médecin de son
état de santé et des perspectives qui s'offrent à lui. A la suite
de cet entretien, le médecin et le patient doivent avoir conclu
ensemble que la pratique d'une euthanasie est la seule solution
raisonnable envisageable.
Dans
le cas d'un patient mineur ayant entre 16 et 18, les parents doivent
être associés à sa décision. Si le patient a entre 12 et 16 ans,
les parents doivent avoir formulé leur accord pour qu'une pratique
d'euthanasie soit acceptée.
En
2005 le protocole de Groeningen précise les conditions et les étapes
concernant la fin de vie des jeunes enfants, notamment des nouveaux
nés. Des dérives dans les termes de la loi sont peu à peu
apparues. Aux Pays-Bas, l’euthanasie est légale depuis 2002 mais
les pratiques existaient déjà depuis 1984 sans poursuites
judiciaires si le médecin tenait compte et respectait les limites
que le gouvernement Hollandais avait fixé en 1984. La loi a d’abord fixé des limites strictes, impliquant une population bien
définie tel que les patients soient majeurs et capables de
raisonner. Puis, les limites de l’euthanasie ont étés déplacées
et étendues aux patients mineurs et déments. Les demandes
d’euthanasie par des mineurs de 16 à 18 ans peuvent êtres
acceptées si les parents y sont associés, de même que les demandes
de mineurs de 14 à 16 ans avec le consentement des parents. Les
personnes démentes, telles que les patients souffrant d’Alzheimer
peuvent également avoir accès à l’euthanasie si ils en ont fait
la demande écrite avant leur dépendance.
Comment j'ai été guéri du virus de l'herpès.
RépondreSupprimerBonjour à tous, je suis ici pour donner mon témoignage sur un herboriste appelé dr imoloa. j'ai été infecté par le virus de l'herpès simplex 2 en 2013, je suis allé dans de nombreux hôpitaux pour y guérir, mais il n'y avait pas de solution, alors je réfléchissais à la façon de trouver une solution pour que mon corps se porte bien. un jour, j'étais au bord de la piscine, je cherchais et je pensais où trouver une solution. Je passe par de nombreux sites Web où j'ai vu tant de témoignages sur le Dr Imoloa sur la façon dont il les a guéris. je n'y ai pas cru mais j'ai décidé de lui donner un essai, je l'ai contacté et il m'a préparé l'herpès que j'ai reçu par le biais du service de messagerie DHL. je l'ai pris pendant deux semaines après, puis il m'a demandé d'aller vérifier, après le test, on m'a confirmé l'herpès négatif. suis tellement libre et heureux. donc, si vous avez un problème ou si vous êtes infecté par une maladie, veuillez le contacter par e-mail drimolaherbalmademedicine@gmail.com. ou / whatssapp - + 2347081986098.
Ce témoignage exprime ma gratitude. il a aussi
remède à base de plantes pour, FIÈVRE, DOULEUR CORPORELLE, DIARRHÉE, ULCÈRE DE LA BOUCHE, FATIGUE DU CANCER DE LA BOUCHE, ACHES MUSCULAIRES, LUPUS, CANCER DE LA PEAU, CANCER DU PÉNILE, CANCER DU SEIN, CANCER PANCRÉATIQUE, CANCER CHINIQUE, CANCER VAGIN, CERVICALE MALADIE POLIO, MALADIE DE PARKINSON, MALADIE D'ALZHEIMER, MALADIE BULIMIAQUE, MALADIE COMMUNE INFLAMMATOIRE FIBROSE KYSTIQUE, SCHIZOPHRÉNIE, ULCÈRE CORNÉENNE, ÉPILEPSIE, SPECTRE D'ALCOOL FŒTAL, LICHEN PLANUS, CANTIDE, BARDEAUX, BARDEAUX, BARDEAUX / SIDA, MALADIE RESPIRATOIRE CHRONIQUE, MALADIE CARDIOVASCULAIRE, NÉOPLASMES, TROUBLE MENTAL ET COMPORTEMENTAL, CHLAMYDIA, ZIKA VIRUS, EMPHYSEMA, TUBERCULOSIS LOW SPERM COUNT, ENZYMA, DRY COUGH, ARTHRITE, LUCHE, LUCIA ÉRECTION, ÉLARGISSEMENT DU PÉNIS. ETC.